Charge mentale – Ce qu’on ne dit pas quand on dit "ça va"

Charge mentale – Ce qu’on ne dit pas quand on dit "ça va"

Ce petit mensonge socialement acceptable

“Ça va.” Deux mots qu’on prononce par automatisme. Par réflexe. Par politesse. Mais derrière ce “ça va”, il y a souvent une autre réalité : une lassitude profonde, une charge mentale constante, une envie de crier “non, en fait, je suis épuisée.”

Mais on ne le dit pas. Parce qu’on n’a pas le temps. Parce qu’on a appris à se taire. Parce qu’on a intégré l’idée qu’une mère doit tout gérer, sans jamais flancher.

Définir (vraiment) la charge mentale

La charge mentale, ce n’est pas juste “penser à tout”. C’est penser tout le temps. À tout le monde. Pour tout anticiper.

C’est se coucher en pensant à la liste de courses. Se lever en pensant au planning de la journée. Gérer les urgences visibles… et toutes celles qu’on est la seule à percevoir.

Et ce poids-là, il ne s’arrête jamais. Même quand on prend un bain. Même quand on travaille. Même quand on tente de se reposer.

Les effets invisibles mais bien réels

À force, la charge mentale génère :

- Une fatigue chronique (qu’aucune nuit complète ne semble réparer)

- Une perte de concentration

- Une irritabilité qu’on retourne souvent contre soi

- Une sensation de s’effacer lentement

Mais qui s’en rend compte ? Qui reconnaît ce travail invisible ? Très peu de monde, justement parce qu’il ne se voit pas. Et parce qu’on le porte en silence.

Pourquoi il est urgent d’en parler

Oser dire “je n’en peux plus”, ce n’est pas se plaindre. C’est nommer une réalité. Et nommer, c’est déjà résister.

Créer des espaces où la parole circule entre mères. Où l’on peut dire “j’ai craqué” sans être jugée. Où l’on peut déposer le fardeau, ne serait-ce qu’un instant.

C’est aussi pourquoi des initiatives comme Mum Break existent : pour offrir une respiration. Un sas de décompression. Un lieu où on ne demande rien d’autre qu’un peu de répit.

Transformer le “ça va” en “j’existe aussi”

On a le droit de ne pas aller bien. De ne pas toujours assurer. De dire stop. Et surtout, de ne pas s’excuser d’avoir besoin d’un break.

Alors la prochaine fois qu’on vous demande si ça va, sentez-vous libre de répondre autre chose. De répondre vrai. Ou, mieux encore, de répondre : “Là, je prends soin de moi. Et ça, c’est précieux.”

 

🧡 Marie & Margaux | Deux Mumbreakeuses qui ont arrêté de culpabiliser

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